Pourquoi pleure-t-on après le sexe ?

Cela vous arrive-t-il de vouloir pleurer après l’amour ? Vous avez peut-être des blues après le rapport sexuel ou une dysphorie post-coïtale. Ce dernier est un phénomène commun, mais peu connu. Il n’est pas facile d’en avoir des informations plus concrètes. Il se traduit par un sentiment de mélancolie, de solitude, d’agressivité ou de grande tristesse que l’on puisse ressentir après le sexe.

Quelles sont les causes de la tristesse post-coïtale ?

Mal connus, les blues post-sexe sont très peu étudiés. Selon les scientifiques, ils sont causés par des facteurs physiologiques et génétiques, tels qu’un dérèglement hormonal. Pendant le rapport et l’orgasme, les deux personnes secrètent des neurotransmetteurs qui peuvent chuter brutalement. Ce sont notamment l’ocytocine, les endorphines, l’hormone de l’attachement ou encore la sérotonine. Certaines études évoquent même des facteurs psychologiques. Elles affirment que la dysphorie post-coïtale est peut-être due à une résurgence d’un traumatisme. Ces sentiments de tristesse sont donc causés par un abus sexuel, une hypersensibilité ou une forte fusion entraînant un sentiment d’abandon après le sexe. L’anxiété, le stress… tout cela joue un rôle important dans l’équation sexuelle. En général, le blues après l’amour semble normal. S’il est systématique, il est sans doute lié à un traumatisme. Cela pourrait cependant créer une fracture entre le trouble et le plaisir ressenti.

Comment parler de ce phénomène à son partenaire ?

Il est d’abord conseillé de voir un professionnel qui pourrait vous aider à en parler avec votre partenaire. Il est évident que la dysphorie post-coïtale affecte la personne qui l’a ressentie que son binôme. Si vous avez une relation équilibrée, de confiance et bienveillante, votre mari ou femme a donc un rôle très important pour trouver la solution à ce problème. Le dialogue peut résoudre la culpabilité ou les choses anomales ressenties après la relation sexuelle. Pour cela, il faudra ouvrir une discussion à ce sujet. Gardez en tête qu’il est aussi bien d’en parler à une personne tierce qui pourrait vous aider à démêler le côté psy en cas de traumatisme potentiel. Le professionnel peut également dénouer le côté physiologique.

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